Les Chiffres romains et leurs histoires

Les Chiffres romains et leurs histoires

Les Chiffres Romains

Chiffre Romain

Les chiffres romains sont utilisés pour marquer les millénaires ou les siècles, par exemple "le 21e siècle" et "le 3e millénaire". Les chiffres romains sont également utilisés sur les cadrans des montres et des horloges. Dans ce cas, le chiffre 4 est généralement écrit IIII plutôt que IV pour des raisons esthétiques. En fait, lorsqu'on le fait, les quatre premiers chiffres sont constitués uniquement de I (I II, IIII et IIII), les quatre suivants sont issus de V (V VI, VII VIII) et les quatre derniers dépendent de la lettre X (IX IX, XX et VIII,). Cependant, il est important de savoir que l'orthographe IIII provient de la période romaine et a été utilisée pendant une période considérable dans les inscriptions, les manuscrits médiévaux, et plus tard les imprimés classiques qui étaient en concurrence avec IV.

 

Les chiffres romains étaient également employés pour indiquer la date de construction des maisons. On peut encore l'observer sur le fronton des structures les plus anciennes. De nos jours, ils sont beaucoup utilisés sur les horloges murales.

 

C'est également le cas pour les noms des souverains (Louis XIV). ...)

Il est encore d'usage d'indiquer l'année de production du film en chiffres romains, vers la fin du générique.

Les chiffres romains ont été abandonnés au profit de chiffres indo-européens, dits "arabes", qui utilisent des chiffres décimaux permettant d'écrire des nombres plus petits en utilisant seulement quelques caractères (10 au lieu de) ainsi que le zéro en position (0). En outre, le système décimal permet l'alignement des chiffres, ce qui rend le calcul sur papier beaucoup plus simple.

 

Comment convertir en chiffre romain ?

 

conversion chiffre romain

Vous pouvez utiliser le tableau des chiffres romains ou la table de conversion pour rechercher les chiffres romains. Il est également possible de les calculer en suivant quelques indications simples.

 

Cependant, l'expansion de la notation à l'aide de macrons en exposant double ou simple est encore largement utilisée au-dessus de M pour indiquer les abréviations de million (M, 106)) ainsi que de milliard (M, 110).

 

 

Lorsqu'une page est numérotée, on voit parfois les chiffres romains en minuscules, ou plus fréquemment en petites capitales (dans l'imprimé, avec une typographie soignée) :

 

 

i, ii, iii, iv, v, vi, vii, viii, ix, x, xi, xii, xiii, ..., xl, ..., l, ..., lx, ..., xc, ..., c, ..., cd, ..., d, ..., cm, ..., m.

 

i, ii, iii, iv, v, vi, vii, viii, ix, x, xi, xii, xiii, ..., xl, ..., l, ..., lx, ..., xc, ..., c, ..., cd, ..., d, ..., cm, ..., m.

 

En chimie, le niveau d'oxydation est indiqué par l'utilisation d'un chiffre romain (par exemple, cuivre(XIV)).

 

Les chiffres romains au temps moderne

 

Horloge chiffre romain 

 

 

 

 

Horloge qui possède un quatre d'horlogerie

 

Au Moyen Âge, l'écriture des chiffres romains peut être déformée.

 

Le chiffre 4 apparaît sous la forme IIII à la place du chiffre IV (qui est en fait une ancienne variante qui était courante chez les Étrusques). Cette pratique a été adoptée dans l'industrie horlogère, où le chiffre 4 est écrit avec IIII, principalement en raison de sa lisibilité sur un cadran qui est rond, notamment dans les cas où les bières (gravures numériques) sont inclinées. D'où son nom, qui est le chiffre 4 de l'horloger.

 

Dans la fourchette 60-400, on comptait et écrivait par vingt, le vingtième (XX) étant mis en exposant : soit IIIIXX pour le nombre 80 [réf. souhaitée] :

 

L'hôpital des Quinze-Vingts à Paris doit son nom à cette méthode de comptage : peut prendre les besoins de 300 (15x20) patients.

 

Dans le cas de centaines, on peut indiquer le nombre de centaines suivi des marqueurs de centaines (C ou le pluriel CTZ, qui signifie centz) en exposant. Ainsi, 300 peut s'écrire IIIC et IIICTZ.

 

Ces règles ne sont pas les mêmes depuis les toutes premières attestations, notamment épigraphiques. Plusieurs orthographes possibles ont existé de manière libre (comme IIX, par exemple pour limiter le nombre de caractères en utilisant une règle d'expansion soustractive, ou VIIII pour IX pour ne pas utiliser cette règle). Ce n'est que récemment que le procédé est désormais fixé.

 

Chiffres romains étendus

 

Dans certains textes datant du XVe au XVIe siècle, on utilise également (attention ! il y a des difficultés de rendu des caractères Unicode sur certains navigateurs. Les symboles pour 1.000, 5.000 et 10.000 sont illustrés dans l'image ci-contre) :

 

(D ou la ligature CIO (D, ou la ligature de CIO

 

  1. D) également connu comme la connexion de IOO en 5 000 ;

 

((|)), et la ligature CCIOO par 10.000 ;

 

Cependant, nous n'utilisons pas cette notation en notation soustractive. 4 000 s'écrit MMMM et non MIOO.

 

Dans les symboles ci-dessus, le nombre de demi-cercles ou de cercles (appelés apostrophes, en latin) est un rapport qui vaut 10 lorsqu'il est appliqué au chiffre I médian, dont la racine peut être la ligature qui relie les empattements verticaux des lettres CO connectées (ce qui signifie que le C qui est rendu en O signifie en fait un facteur de 10 avec le I médian est alors fréquemment absent lorsque les deux chiffres sont joints l'un à l'autre).

 

Au départ, le I médian était plus grand que le I qui signifie l'unité. Il ressemblait à notre barre verticale | qui dépassait les unités de la barre, et sous leur ligne de base. Cela signifie qu'une autre forme que D aurait pu ressembler davantage à l'épine médiévale qui est encore utilisée aujourd'hui dans les langues nordiques.

 

 

Il est important de noter que les formes semi-circulaires ont la moitié de la valeur de la forme (dans ce cas, l'initiale I est nécessaire pour compléter la circonférence que le demi-cercle a) Ainsi, la forme D apparaît comme une moitié de (D ou comme la connexion de I.

 

Il s'agit en fait d'une modernisation d'une écriture grecque antérieure, dans laquelle les lettres majuscules phi (Ph) pouvaient également être utilisées pour signifier le nombre 1000, et résulte d'une modification de l'alphabet grec du système unaire initial qui utilisait des barres verticales pour encadrer les multiples de 10 ainsi qu'une barre horizontale pour désigner un multiple de 1 000. Ainsi, le 1 000 initial apparaissait comme un X encadré qui ressemblait à son tour à une image du phi grec. De même, l'apostrophe latine pourrait avoir une apparence plus carrée avant d'être interprétée comme un C renversé, ce qui l'a fait confondre avec la lettre latine C qui symbolise les nombres 100.

 

 

La séparation du symbole qui symbolise 1 000 et de l'apostrophe avec le I central (dont la diminution s'est poursuivie plus tard) est le début du symbole "infini" qui est utilisé en mathématiques aujourd'hui pour représenter l'infini, qui est une évolution de l'utilisation du mot latin "mille" au pluriel (et de sa valeur indéterminée) pour signifier toute quantité non spécifiée et arbitrairement grande (notez cette expression française qui est encore utilisée dans le présent "des milles et cents" en référence à cette utilisation). Ce symbole est un développement de la ligature de la lettre minuscule qui est utilisée dans l'écriture onciale.

 

Le nombre 5 000 pourrait être représenté par DO (500 10,) plutôt que par IOO ci-dessus. Toutefois, étant donné que tous les "C inversés" sont également reliés au I d'origine, nous pouvons ignorer l'existence de ce I et transformer simplement tous les "C inversés" en D. Par conséquent, le nombre 5 000 peut être écrit en DD, tandis que le nombre 10 000, qui est généralement connu sous la forme CCIOO, apparaîtra désormais de manière directe en l'écrivant en CCDD.

 

 

Attention. Le nombre 400 s'écrit typiquement CD (500-100). Il est différent du format historique moins utilisé (désormais non suggéré) CIO (100 x 10) pour 1 000 (à l'époque où il était utilisé, 400 s'écrivait CCCC sans le mode soustractif pour éviter toute confusion). Il est cependant possible d'utiliser CID pour identifier clairement la notation historique pour 1 000, à condition de ne pas posséder le caractère O (remplacé ici par la lettre D qui n'est pas ambiguë, à condition qu'elle précède la médiane).

 

 

D'autres symboles basés sur ce concept de composition pourraient être utilisés pour représenter des milliards (trois cercles) ou des demi-billions (trois demi-cercles). Il est important de noter que le diamètre de la verticale est toujours mentionné, de même que le dessin d'un diamètre ou d'un rayon horizontal peut également être utilisé à la place d'un demi-cercle ou d'un cercle supplémentaire.

 

 

Mais la disposition qui n'utilisait que la lettre C retournée en O et positionnée après le I I a été rapidement adoptée par le public (surtout lors de l'impression) car elle ne nécessitait aucune police supplémentaire et améliorait la lisibilité des chiffres. Il était également plus facile à dessiner à l'aide d'un crayon (mal adapté pour dessiner de minuscules cercles), de sorte que la forme du C en ligne droite ainsi que du O à l'envers peut prendre sa forme à partir des parenthèses ( et ) reliées au I médian. Cela est évident dans les plus anciens livres de comptes qui datent du Moyen Âge jusqu'à la Renaissance et l'orthographe a continué à se compliquer.

 

 

Variations pour insérer des chiffres romains dans un texte

 

Au Moyen Âge, lorsque l'énorme écriture latine a été remplacée par un alphabet oncial, plus facile à dessiner à la plume, les chiffres étaient écrits en minuscules, tout comme le texte. Les majuscules n'étaient pas courantes (pas nécessairement au début du paragraphe) et se limitaient principalement aux lettres décoratives au début des paragraphes (qui n'étaient que des versions agrandies des lettres de l'alphabet).

 

 

De plus, pour permettre l'ajout de chiffres aux textes et pour permettre leur inclusion, ils étaient placés dans des cadres avec des points médians afin de les différencier plus clairement des mots. Par exemple, -xxvii était le chiffre 27 dans les manuscrits de l'époque médiévale (les lettres minuscules i ne contenaient pas encore de point en surimpression qui a été ajouté plus tard dans l'écriture gothique pour faciliter la lecture du texte, afin de distinguer les lettres i des m, et n, dont les pattes étaient assez proches).

 

 

La position des points pouvait varier en fonction de l'auteur (l'usage ponctuel, en particulier la distinction faite entre les points et la virgule, n'a été contrôlé que quelques années plus tard) ; il est souvent impossible de distinguer dans le manuscrit le signe de ponctuation standard (c'est notamment le cas des manuscrits en catalan, en vieil occitan et en vieux français, mais aussi des manuscrits de l'époque médiévale en Angleterre et plus tard dans le Saint Empire romain germanique). On trouve également des traces de cet usage du point médian (qui se présentait fréquemment sous la forme de petits points) lors de la lecture d'inscriptions monumentales en latin qui mêlent chiffres et texte, comme les monuments funéraires et autres édifices.

 

L'idée que les points médians existent est tombée en désuétude depuis que les chiffres romains ne sont plus utilisés comme adjectifs numériques définitifs (pour indiquer des quantités, ce que nous utilisons dans la notation décimale actuelle des chiffres indo-européens). Cependant, ils sont couramment utilisés comme adjectifs ordinaux qui causent très peu ou pas de difficultés de compréhension (après le nom d'un souverain ou lorsqu'ils sont utilisés en combinaison avec ou avec le suffixe ordinal) et emploient généralement des majuscules (ou des minuscules) dans la phrase.

 

 

Ensuite, les lettres J ont été séparées de la lettre I, les documents officiels ont commencé à utiliser J au lieu de la lettre I au centre des nombres (ce format signifie la fin du nombre, qui n'a pas pu être allongé par la suite). Puisqu'il n'y avait pas de distinction entre les majuscules et les minuscules dans l'écriture de l'onciale, certains utilisaient viij au lieu de vii ainsi qu'un moins (notez que cette lettre minuscule J était écrite sans exposant et qu'elle est arrivée plus tard dans la consonne en raison de sa ressemblance avec la voyelle ; c'est pourquoi elle est encore mal interprétée en orthographe, le choix de la lettre utilisée pour la lettre restant pendant longtemps une question de mode, indépendamment de la signification consonantique ou de l'importance vocale de la lettre

 

TABLEAU DES CHIFFRES ROMAINS

Les formes énumérées sont souvent utilisées d'une manière qui n'était pas compatible entre elles. C'est pourquoi les comptables ont adopté un système de notation plus simple et plus logique, dérivé de leurs tableaux de calcul, ainsi que le système original qui était purement additif, dans lequel la barre est ajoutée à chaque unité. Ils ont adopté cette idée :

 

Au-delà de 4 999 Au-delà de 4 999, un macron (barre horizontale) est ajouté au nombre pour signifier un montant de 1 000 et deux macrons pour indiquer 1 000 000. Par exemple :

Extension classique

Chiffre
romain

Valeur

Signification

I

1 000

I avec M suscrit, ou avec macron suscrit

V

5 000

V avec M suscrit, ou avec macron suscrit (attesté depuis l'Antiquité)

X

10 000

X avec M suscrit, ou avec macron suscrit

L

50 000

L avec M suscrit, ou avec macron suscrit

C

100 000

C avec M suscrit, ou avec macron suscrit

D

500 000

D avec M suscrit, ou avec macron suscrit

M

1 000 000

M avec M suscrit, ou avec macron suscrit

I

1 000 000

I avec double M suscrit, ou avec double macron suscrit

V

5 000 000

V avec double M suscrit, ou avec double macron suscrit

X

10 000 000

X avec double M suscrit, ou avec double macron suscrit

L

50 000 000

L avec double M suscrit, ou avec double macron suscrit

C

100 000 000

C avec double M suscrit, ou avec double macron suscrit

D

500 000 000

D avec double M suscrit, ou avec double macron suscrit

M

1 000 000 000

M avec double M suscrit, ou avec double macron suscrit

 

 

Pour tout autre multiple de 1 000, l'exposant M doit être étendu pour englober tous les chiffres qu'il divise.

 

Il en va de même pour le macron en exposant, par exemple CXLIICCCLXVIIIDCCXCV fait référence au nombre 142 368 795.

 

 

Il y a eu plusieurs variantes de la disposition et du mode de fonctionnement avant que ce modèle ne soit mis en œuvre. Il a été rapidement adopté à la place de CIO (ou CID) et de I quand il l'a été. De même, M est préféré à CCIOO (ou CCIDD ou CCDD) chaque fois que c'est possible. M est préféré à CIO ou CID, sauf lorsque le nombre de milliers est supérieur à 4, auquel cas la lettre I est recommandée chaque fois que cela est possible pour écrire le groupe. L'écriture doit être cohérente avec l'utilisation systématique des macrons avec les lettres dans le cas où ils sont employés (dans ce cas, la lettre M n'est pas utilisée, et les nombres seront écrits en utilisant des groupes de trois chiffres décimaux, qui sont transcrits avec les lettres D, C, L, X, V I par elle-même)

 

 

RÈGLES SUPPLÉMENTAIRES POUR LES CHIFFRES ROMAINS

 

Il est possible que les personnes utilisant ce système aient été encouragées, lorsqu'elles effectuaient les calculs, à connaître certains résultats de mémoire. Par exemple, s'ils connaissaient le résultat de XII par XII, il était facile de calculer le produit de XII en utilisant un moins ou un plus.

 

 

 

 

CHIFFRES ROMAINS POUR LES ANNÉES

 

L'extension de la règle soustractive peut être employée en conjonction avec des symboles de rang inférieur pour réduire les nombres aussi courts que possible, par exemple IIM = 1000 - 1x2 = 998 plutôt que CMXCVIII = (1000 100) + (100 10) + 5 + 1x3 conformément à la règle empirique. Parfois, des symboles d'unités similaires sont combinés après des symboles soustractifs plutôt que d'être séparés par des symboles soustractifs. La représentation abrégée est créée à l'aide de cet algorithme

 

 

Le nombre 3898 représente le nombre,

 

Il est décomposé chiffre par chiffre en ce qui suit : 3000 plus 800 + 90 + 8 selon la règle du pouce.

 

on transforme chaque chiffre en symbole le plus compact (pour la multiplication de 8, on applique la règle soustractive aux dix suivants au lieu d'utiliser la règle additive qui s'applique aux multiples de cinq),

 

on obtient MMM CCM XC IIX ;

 

Nous réordonnons tous les nombres négatifs vers le haut, dans l'ordre inverse (du plus petit au plus grand),

 

on obtient IIXCC MMMMCX ;

 

Nous éliminons tous les chiffres qui s'annulent, en commençant par les nombres négatifs qui restent,

 

on obtient IIC MMMM ;

 

S'il y a des groupes de 3 symboles unitaires identiques ou plus qui se suivent, nous pouvons les réduire par la règle soustractive.

 

Lorsque nous obtenons IIC MV Le nombre final est IICMV qui s'écrit comme suit : 5 000 - 1 102 (nous combinons tous les chiffres qui sont inférieurs au V final et soustrayons ensuite le total).

 

Grâce à ces règles, nous obtenons également des nombres qui sont parfois plus simples à comprendre et à lire :

 

 

IIC (100-2) au lieu de XCVIII (100-10 + 5 + 1x3) en utilisant la notation traditionnelle pour 98.

 

Le I (100-1) au lieu d'un XCIX (100-10 + 10-1)) utilisant la notation habituelle de 99 ;

 

Le XM (1000-10) à la place du CMXC (1000-100 plus 100-10) en utilisant la notation usuelle de 990

 

Le XMV (1 000-10 + 5) au lieu du CMXCV (1 000-100 + 100-10 + 5) en utilisant la notation habituelle de 995 ;

 

Le IM (1000-1) au lieu de CXCIX (1000-100 + 100-10 + 10-1)) en utilisant la notation normale pour 999 ; etc.

 

Cependant, ces orthographes ne sont pas souvent comprises par les lecteurs.

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